De feu et de sang

(Lol Ali j'ai changé le titre finalement^^)

La tour d'astronomie... Ce lieu signifiait beaucoup plus pour Kim que le château entier. Dans ce lieu errait les fantômes des plus beau moment de sa vie à jamais perdu, engloutis par le temps et le chagrin, la perte d'êtres chers... Kim avait traversé le parc blanc et avait emprunté les escalier, traversé plusieurs salles qu'elle connaissait par coeur. La tour entière et ses moindres cachettes n’avaient plus de secret pour elle. Elle traversa la salle ou Orlando et elle avait passé une nuit, une nuit magique. A se souvenir, son coeur se serra. Orlando demeurait si discret que sa faisait plusieurs jours qu'elle ne l’avait pas vu. Le fuyait t'il ?

Enfin elle arriva sur un balcon. Le vent froid de l'hiver lui fouettait le visage, mais elle ne le sentait pas. Elle sentait plutôt la brise légère d'une nuit d'été, le parfum des fleurs qui embaumait l'air cette nuit là. Sa première nuit à Magileige. Elle s'était déroulé ici même, sur ce balcon avec Kasumi... Elles avaient observées les planètes, et Kim se souvint encore de l'émotion qu'elles avaient toutes deux ressentit, se découvrant aussi lié en 1 jours qu'on pouvait l'être en des années. Cette nuit là elles s'étaient jurés de se révéler leurs histoires en entier, le passé trop douloureux qu'elles n'osaient pas avouer.

Et depuis tant de choses c’était passé ! Tellement qu'elle ne se souvenait pas de tout... Elle se rappelait de Kasumi, de tous ces moments passés avec elle. De tous ces rires échangés, mais aussi ces larmes, comme le jour où elles s'étaient effectivement révélées leurs histoires en entier. L'histoire si tragique de Kasumi... Et puis elle était partie, puis revenue, et reparti. Et jamais elle n'avait remit les pieds à Magileige, pas plus que Will... Vivre dans l'incertitude faisait souffrir Kim mais elle avait dit adieu à Kasumi, comprenant qu'elle ne reviendrait pas. Elle ne savait pas pourquoi mais elle le sentait.

Et depuis, elle avait presque déserté cette tour, ce refuge. Leur sanctuaire à toutes les deux... Mais aujourd'hui elle n'avait pu s'en empêcher. Ce lieu était pour elle source d'apaisement, même si revenir sur ce balcon impliquait de voir danser devant ces yeux les ombres de son bonheur perdu... Et la préfète observait, le ciel en cet après midi n'avait pas d'étoile mais cela importait peu. Il lui suffisait de fermer les yeux pour revoir le visage nocturne de cette nuit là... Pour revoir briller dans les yeux roux de Kasumi le reflet d'un étoile ou d'un planète.

Le bonheur teinté de tristesse de revenir en ce lieu se lisait sur le visage de la jeune sorcière. Elle n'était revenu ici que de temps en temps pour nourrir et sortir Scitar. Scitar... Encore un souvenir merveilleux que ce jour où Kasumi et elle avait montré à Will leur découverte : un bébé dragon ! Elle l'avait alors caché ici, dans cette tour, elle l’avait nourrit et aimé...

**Scitar !!!! Holalala !!!**

Kim eu un sursaut en se souvenant du dragon. Elle se releva de la balustrade à laquelle elle s'était accoudée, l'air inquiète. Elle avait complètement oublié de nourrir et sortir Scitar depuis presque une semaine ! Le dragon devait être dans un état de fureur incontrôlable. Il faut dire que la jeune sorcière n'était pas vraiment dans ces baskets en ce moment. Elle se sentait seul et surtout, elle sentait qu'elle changeait, que tout lui était égal que de plus en plus, son attitude ressemblait à celle de Kalhan. Ho évidemment personne ne le voyait mais pourtant, Kim lorsqu'elle était seule devenait une toute autre personne...

Elle se précipita en courant dans l'enchevêtrement d'escaliers, jusqu'à la porte qui fermait l'entrée à la salle secrète ou était caché le bébé dragon qui n'était plus si bébé que cela. La porte était invisible aux yeux de tout le monde sauf Kim, Kasumi et Will. La préfète murmura un mot de passe en se faufila dans "l'antre du dragon".

Comme Kim s'y attendait, Scitar était dans un état de rage folle et dès qu'elle entra dans la pièce, le dragon qui était à présent presque plus grand qu'elle se rua sur la jeune fille. Kim poussa une exclamation, se baissa prestement à terre et rampa sous le lit. En effet, la pièce était vaste et aménagée comme une chambre sauf qu'on y trouvait divers objets. Le dragon furieux s'agita, poussant d'horrible rugissement qu’on ne pouvait heureusement pas entendre de dehors, et se mit à détruire les quelques meubles toujours debout sur lesquels il n'avait pas encore passé sa colère.

Kim sortit prudemment de sous le lit et murmura :

"Du calme Scitar, c'est moi..."

A peine le dragon eut t'il entendu sa voix qu'une énorme flamme frôla Kim qui poussa de nouveaux un cri. C'était la première fois que Scitar crachait plus qu’une flammèche. Mais à voir le nombre d'objets calcinés, il devait avoir eu le temps de s'entraîner pendant l'absence de la jeune hypequos. Kim pris une bouffé d'air qui sentait le cramé et brûlait la gorge puis elle rassembla son courage et dit d'une voix qui se voulait aussi forte que ferme :

"Sa suffit maintenant ! Scitar arrête !!"

Mais le "bébé" dragon ne semblait pas décidé à obéir, il était comme fou. Il se jeta sur Kim, toutes griffes de hors. Kim s'efforçât de rester immobile, en espérant que le dragon n'oserait pas l'attaquer. Elle sentit son haleine chaude tout près de son visage avant que ses griffes ne lui lassèrent l'épaule. Pour la troisième fois elle cria, de douleur et de peur. Elle s'enfuit dans la chambre, poursuivit par son cher Scitar devenu monstre.

"Arrête !!!"cria t'elle encore d'un ton presque désespéré tandis que des larmes de peur commençait à couleur sur ces joues.

Elle se rendait compte que la force du dragon était presque 100 fois supérieures à la sienne. Que pouvait t'elle faire ? Soudain le dragon fit un bon, détruisant une commode et atterrissant tout près de Kim qui tomba par terre, sous les débris qui lui retombait dessus. Et là dans les décombre, couchée à plat ventre, elle aperçut quelque chose de brillant. Une épée ! Que faisait une épée ici, elle ne se posa pas la question, elle se contenta de la saisir. Puis elle rempa sur quelques mètres, essayant encore d'échapper à son poursuivant devenu fou.

Dans son dos, elle sentit le dragon se rapprocher, l'observer prendre son élan... Son coeur s'accéléra, des torrents de larmes se déversèrent sur ces joues, la panique l'envahi. Le dragon bondit, Kim se retourna, brandissant l'épée toute droite devant elle. Elle poussa un hurlement déchirant de terreur et ferma les yeux lorsque le bébé dragon qu'elle aimait tant, emporté par son élan, s'empalât sur l'arme qu'elle brandissait.

Le sang gicla sur le visage de Kim, sur ces vêtements, sur les murs, partout... Kim rouvrit lentement les yeux, pleurant toujours, de peine, de peur, d'angoisse, de soulagement, d'un tas d'autres émotions qu'elle ne parvenait même pas à identifier. Elle venait de tuer un être vivant pour la première fois de sa vie. Des torrents de larmes recommencèrent à couler tandis qu'elle se dégageait sur corps sans vie. Elle retira l'épée du cadavre, observant ses mains, rouge de sang, ses vêtements déchirés et tâchés et les longues éclaboussures rouges sur les murs blancs. Elle se laissa tombé à genou, caressant la tête de Scitar, Scitar qu'elle aimait tant.

Elle n'avait pas su s'en occuper, Will n'était plus là pour lui expliquer comment faire. Scitar aurait du partir depuis longtemps dans un endroit spécialisé, elle le savait mais elle ne pouvait rien faire seule. Elle avait attendu en vain le retour de Will et le dragon était devenu fou par sa faute. Tout était sa faute...

**Pardon... Pardonne moi Scitar !**

Elle resta longtemps ainsi, à pleurer la mort du dragon, toute retourné par le fait d'avoir tuer un animal qui plus ai de manière aussi tragique et sanglante. Puis lorsque ses larmes se furent apaisé et qu'elle fut lasse de ce paysage tout de blanc et de rouge et d'objet brisé, pour ne plus voir ce cadavre donc elle caressait la tête depuis elle ne savait combien de temps, elle se leva et sortit, l'épée toujours à la main sans vraiment s'en rendre compte.

Et c'est ainsi que Kim se retrouva debout, sur un palier de la tour d'astronomie, le soir tombant, les vêtements déchiré et imbibés de taches rouge, le visage dégoulinant de sang, les yeux rouges d'avoir trop pleuré, une longue épée à la main, maculés de sang gouttant à grosses gouttes sur les dalles, l'air hagard, perdue et épuisée...

(Voilou !!! Bon courage à Ali qui va devoir lire tout sa pour rep !!! Et hommage à ma Kasu d'amour, mon plus long mess jamais écrit sur ce forum et peut être mon plus long mess tout court, il est pour toi Kasu ! )

(mdr !!! bon bon sa va être dur duuuur de rep à sa...)

Kim entendit des pas monté les escaliers, le buit qu'ils faisaient se répercutait sur les murs de la pièce ronde et s'élevaient en écos.Puis surgis un visgae encadré de cheveux roses, bientôt suivit par le reste du corps d'une jeune femme que Kim connaissait mais dotn elle ne parvenait pas à se rappeler. Alinoa avait été longtemps absente et surtout, l'état de choc dans lequel se trouvait la petite préfète l'empêchait de se réfléhcir à quoi que ce soit.
Elle fixa la nouvelle arrivante, l'oeil vide, l'air épuisée et indiférente. La jeune femme sembla un instant surprise de trouver là une élève, dans un état déplorable qui avait l'air d'avoir commit un meurtre. Ce qui était le cas par ailleurs...

Un rictus étira les lèvres de Kim. Il lui semblait qu'elle ne tiendra pas debout une seconde de plus. Des images horribles, toutes tintées de rouge revenaient sans cesse devant ses yeux brulants et fatigués aux paupières gonflées de larmes amères. Elle ne se sentait plus la force. Elle en avait marre. Elle voulait que quelqun vienne la chercher, n'importe qui, la prenne dans ces bras et la laisse pleurer jusqu'à ce que tout son corps soit totalement désséché. Et ensuite s'endormir...
Elle se serait abandonner dans les bras de n'importe qui à cet instant là, même de cette jeune femme vaguement connue dont le nom et la fonction peinaient à lui revenir en mémoire.

Une flaque s'était formé autour de Alinoa, l'eau avait couler sur les dalles et se mêlait au sang qui formait lui aussi des flaques sur le sol. Le mélange écarlate se répandait sur le palier et Kim ne voyait plus que du rouge. Même la directrice devant elle était rouge... Elle ferma les yeux, sa respiration s'accéléra. Elle ne parvenait pas à rester lucide, la panique s'emparait d'elle à nouveau, au souvenir de Scitar, allongé par terre, au souvenir de l'épée s'enfonçant dans la chair tendre du petit dragon, au souvenir du sang chaud giclant sur les murs blancs et aspergeant son visage autrefois innoncent et souriant... Mais dans les yeux de la petite sorcière, l'innoncence de l'enfance avait disparu. Depuis bien longtemps. Mais ce jour là, son regard semblait plus grave. L'étincelle de joie ne brillait plus, la panique écarquillait ses jolies yeux bleus. Sa lèvres inférieurs, légèrement entrouverte tremblait.

Puis Alinoa se mit à crier. Mais pour Kim cela ressemblait plus à un hurlement déchainé. Mais de toute façon, elle ne faisait plus la différence... Et tendit qu'elle allait se laisser glisser sur le sol, épuisée, elle retrouva un peu d'énergie aux paroles de la jeune femme aux cheveux roses. Elle lui jeta un regard ostile, comme seule Kalhan en avait déjà vu de sa part, qui ne présageait rien de bon. D'un geste maladroit qui lui demandait visiblement beaucoup d'effort, elle brandit la lourde épée à deux mains en direction d'Alinoa, un air féroce gravé sur son visage enfantin.

"Qui parle de deuxième chance ??"dit t'elle avec peine, d'une voix rauque et tremblante qui n'était pas vraiment la sienne.

Elle brandit l'épée plus haut, se raprochant d'un pas. La lame couverte de sang touchait presque le doux visage d'Alinoa aux traits déformés par la colère.

"Moi je n'ai jamais eu aucune chance dans la vie !!! Même pas une première chance !!"

Elle se souvint maintenant. Alinoa Lynn... Une des directrice de Magileige. En effet, une insigne brillante était épingler sur la poitrine de la jeune femme. Un joli D doré, comme Directrice. Kim baissa ses bleus voilés de larmes vers sa propre insigne... P... Préfète... D'un geste rageur, elle arracha l'écusson et le jeta au visage d'Alinoa. Crelui-ci n'atteint pas sa cible et tomba sur les dalles avec un bruit métalique, fit quelques rebonds dans la flaque rouge et s'immobilisa aux pieds de la jeune directrice, brillant du sang qui tachait le sol...

"C'est de votre faute !!! A vous et à votre foutu école !! Il a fallut que vous me donniez un espoir ! Comme si sa pouvait changé, comme si je pouvais être heureuse moi aussi !!! A Kasumi aussi, vous l'avez promis !!! Vous avez mentit ! Tous !"

Kim hurlait à présent aussi fort que la jeune femme, les traits déformés par la rage et la peine. Son coeur se serrait au furt et à mesure qu'elle prenait conscience de ce qu'elle disait. Magileige son seul foyer, Kasumi sa seule amie... Celle qui lui avait enseigner qu'il faut toujours se battre, qu'il y a toujours une histoire pire que la votre dans le monde. Magileige où elle avait connut plus de joie en presque deux ans que durant 10 année de sa vie. Comment pouvait t'elle à ce point les trahir ?...

(pfiiioooouu !!!!!!!!!!!! Sa valait le cou d'attendre je crois^^)

(désolée pour le flood, mais bon, voir Kim s'enerver, c'est bien rare ^^ Bonne chance Alinoa ! Et a toi aussi Kim ! )

(oui c'est rare maintenant mais sa va devenir de plus en plus fréquent, je vous préviens tout de suite^^ Ralala t'a lu tout ces mess en entier ?? Quel courage ! mdr ! bon là c'est pire que de l'énervement, elle pète un cable la tite Kimmy-chan^^ lol !)

( ce sujet est laissé à l'abandon ? Oh noooonnnn vous pouvez pas faire ça )

(Va dire sa à Ali... Sa fait un mois que je lui demande tous les jours de me rep. Mias bon si elle répond pas c'est sur que ce sujet ne sera jamais terminer **pleure amèrement**)

( roooooh il faut remonter la sauce ! quelqu'un peut venir s'inserrer pour bouger un peu le sujet ou on kidnappe Ali ? *voit bien la 2ème solution...* lool )

( Kidnapper moa ? XD Niah bande de malfrats imoraux, vous oseriez pas nenlever et martyriser la grande Myôkan ? ^__^

Non clem à opter pour la solution du chantage XD ** pas bien pas bien miss ... Je le finis ( c'est censé vouloir dire que j'ai comencé ! ) avant la fin de la semaine -__- . )

(Je vois mal de l'incrustation dans ce topic étant donné que c'est djà compliqué sa va vite devenir le bordel sinan... Et oué, sa fait un mois que je te dit de me rep, je suis bien obligée de prendre les mesures qui s'impose... )

La jeune femme serrait les poings. Son regard ne s’attendrit pas quand elle remarqua que des larmes coulaient sur les joues de son élève. Elle se contenta de suivre du regard la pauvre insigne qui dévalait les escaliers dans une cascade de larmes et de sang. La bretonne esquissa une moue furieuse. Oui Alinoa était furieuse, furieuse qu’on ne respecte pas son travail et celui de Loraline, furieuse qu’on ne préserve pas la sérénité qu’elle voulait tant maintenir au sein de Magileige, furieuse qu’on ne respecte pas le matériel.
Ses ongles creusaient des marques vermeilles au centre de sa paume et sa poitrine était secouée par des battements de cœur tonitruants, presque inquiétants. Elle toisait Kim avec une colère froide.

Les sanglots de la pauvre petite étaient presque étouffés par le tonnerre, les fenêtres claquaient, les pleurs inondaient le sol. Tout ça était un peu trop excessif pour être réel, cela ressemblait plutôt à un film de série B, scénario déchirant, trop déchirant pour être émouvant. Seulement l’esprit de Magileige avait échappé à Alinoa qui ne connaissait le château qu’a travers de brèves visites où dans les doux mots d’une Loraline mesurée, qui ne savait pas non plus toute l’ampleur du désastre. Magileige, c’était le poignard sous la gorge, des épines dans votre cœur, des histoires romanesques, des amitiés éternelles qui se déchiquettent. A Magileige, tout était vif, trop intense pour être supportable. La jeune préfète était la mieux placée pour le savoir …

Une lame vint se poser contre sa poitrine, le coup était juste assez puissant pour ciseler une entaille bien net en haut de son débardeur blanc. La responsable frissonna devant la mimique cruelle de la jeune enfant. L’espace d’une seconde, elle crut reconnaître ces mèches cendrés, ces traits fins, ces pommettes gracieuses et ces yeux expressifs. C’était une de ces premiers protégés. Mais il était dur et déplaisant de croire qu’un rictus aussi désenchanté, des plaintes aussi désespérées, des membres aussi tremblants, un aura avec une telle soif de vengeance hantaient le visage enfantin de la petite…

Etait-ce vraiment de sa faute ? La colère de la belle jeune femme glissa, emporté sûrement à son tour par l’océan de larme et de vermeil. Ses tempes lui faisaient mal, peut-être n’aurait-elle pas du s’énerver à ce point. Mais la bretonne n’était pas du genre à se remettre en question. Ses prunelles voilées de nuits étaient rivées sur la pauvre adolescente en pleurs. Alinoa aurait voulu esquisser un sourire rassurant, mais ses lèvres ne réussirent qu’à trembler. Sa main vint se loger sous le menton de Kim, essayant de ses doigts ébranlés de secousses, du contact de sa peau douce, froide et humide comme un soir d’orage comme celui-ci, de transmettre un peu de réconfort à la jeune fille.
Il était plus que prévisible que l’Hypequos se dégage de cette emprise emplie de tendresse, rien de plus naturel vu le comportement exécrable d’Alinoa les minutes précédentes. Mais pour la fée aux cheveux roses, c’était déjà oublié. Accepterait-elle un rejet de la part de son élève ? Rien de moins sûre. Rien n’était sûr quand la jeune directrice s’y mêlait …

Après avoir doucement écouté les paroles de Kim, le menton de la bretonne semblait peser bien plus lourd. Ses yeux semblèrent chuter et atterrir sur un parquet vermeil. Le poids de son absence, le poids du manque de tenu au sein de ce château, le poids de ces cris faisait vibrer ses épaules. Mais son métier l’empêchait de se sentir coupable …


« On va en parler calmement, si tu veux … »dit-elle d’une voix peut-être trop attentionnée pour paraître sincère

Ses traits semblèrent se décrisper, incitant le petit bout de femme à se détendre à son tour. Alinoa était une excellente comédienne et savait faire abstraction de culpabilité et de sentiments gênants quand la situation l’exigeait. Pourtant de l’intérieur, une petite voix la rongeait, creusait des sillons dans son cœur qu’elle aurait souhaité de marbre à cet instant précis. Un visage apparaissait à la place des dalles encrassées. Un sourire sur une douce figure aux traits asiatiques.

** Alors comme ça, Kasumi-chan, vous êtes partie ? …. Non pense pas à ça … Après … **

Les doux traits d’Alinoa vibrèrent sous la pression de sentiments confus, avant de redevenir ce mimétisme de pierre opaline.