La muette passe a l'action, II

[Bon, je refais mon dernier msg]

Reika avait mis un long moment avant de briser le silence. Elle écoutait, tout en ayant peur, peur de Loraline… Bien sur que c’était tout a fait normal que la jeune femme crie, qu’elle la gronde sévèrement, mais rien de tout cela ne se passa. La jeune fille écouta Loraline. Elle leur avait crée des problèmes ? Lesquels ? Bien sur que la jeune enfant ignorait qu’elle avait failli être la cause d’une fermeture de l’école. Reika restait a écouter la suite, a aucun moment Loraline n’avait hurler, elle était restée comme souvent, calme. Ce calme qui avait bien glacée le cœur froid de la gamine au début de l’année d’avant. La jeune fille n’avait jamais pensé qu’elle préférerait cette douceur a autre chose.

La dernière partie des paroles de la jeune directrice restait encrée dans la mémoire de la jeune fille, bien sur que l’on ne refaisait jamais deux fois la même erreur. La jeune fille avait toujours son regard posé sur ses chaussures… Le prix serait trop cher, bien trop cher pour qu’elle ose recommencer. Elle ne voulait pas les perdre, c’était ses petites sœurs, et elle tenait bien trop a elles, pour se permettre de les perdre. La jeune fille éleva doucement la voix.

« De toute façon, je connais le prix si je recommence. Et je n’arriverais pas a le supporter. Je ne veux pas qu’on m’interdise de revoir mes sœurs ! »

La jeune fille n’avait pas relever son visage vers a jeune femme, même si elle lui parlait, la jeune fille était bien incapable d’affronter le moindre regard. Le silence se réinstalla un peu, avant que Loraline ne le rompe, laissant par a son incompréhension face a cette acte. Rare était ceux qui aurait pu comprendre, si rare… Au fond d’elle, la jeune fille avait cru, avait même espérée que la jeune directrice connaissait, savait, elle ne voulait pas lui expliquer. Elle savait pertinemment qu’elle n’aurait pas le courage, elle ne voulait pas affronter son passé. Il était passé, mais elle n’arrivait pas réellement a l’admettre… Elle resta un long moment silencieuse, songeuse, enfin plutôt a la recherche de comment expliquer, sans raconter son passé. Sa recherche se trouva vide, si bien que la vois de la jeune fille finit par s’élever, doucement, faiblement, et tremblotante. La jeune fille redoutait ce qu’elle allait dire.

«Pour comprendre, il faut connaître mon passé. »

La jeune fille s’arrêta la, on aurait pu croire que c’était tout ce qu’elle allait dire, que son passé resterait encore enfoui en elle pendant longtemps. La jeune fille respira une grande bouffée d’air, avant de se remettre a parler.

« J’ai deux petites sœurs, et elles sont la seule famille a qui je tiens. Mon père est mort il y a quatre ans. »

La jeune fille était totalement incapable de regarder Loraline, car elle savait parfaitement que les larmes étaient aux bords de ses yeux, d’ailleurs, l’une d’elle commença a couler sur la joue de la petite, avant que les autres ne l’imitèrent. La jeune fille resta silencieuse, laissant les larmes couler. Plusieurs minutes s’écoulèrent ainsi, la jeune fille en pleurs, finit quand même par se calmer. Sa petite voix s’éleva a nouveau dans le silence de la salle. Ce ton semblait tellement indifférent, enfin au début, avant de redevenir ce ton tremblotant, cachant mal les larmes qui revenaient de plus belles.

« Quant a ma mère… Elle n’a jamais accepter la mort de mon père, comme moi, seulement, elle a finit par nous oublié, par partir… Alors j’ai pris soin de mes deux sœurs. On a été placé en orphelinat, mais ce n’était pas grave, j’avais mes sœurs, jusqu’au jour où elles ont été placé en famille d’accueil. Je n’ai pas supporté, si bien que quand j’ai eu la lettre de Magileige, on m’a forcé a venir. Mais la seule chose que je vois, c’était que l’on m’éloignait de mes sœurs… »

La petite fille se tut définitivement, elle avait tout dit, pour la première fois, elle avait partagé son poids avec quelqu’un d’autre.

Loraline restait silencieuse, assise dans son fauteuil. Elle laissa parler Reika, elle la laissa se vider de tout ce qu'elle avait à dire. Elle ne pensait pas que la fillette un jour lui raconterait tout. Elle comprenait que cela devait être extrêmement dure pour elle. La jeune directrice ne fit pas un geste vers Reika, elle ne la toucha pas, pas même lorsqu'elle se mit à pleurer, de peur de la brusquer.

Puis elle comprit. Elle comprit que Reika était partit pour retrouver ces soeurs. C'était très dangereux, les sorciers avaient dû la rechercher parmis les moldus. Loraline garda le silence un moment, le temps que son élève sèche ses pleurs. Elle chercha les mots mais bizarement cette fois ci elle en trouvait rien à dire, rien qui puisse soulager la peine de Reika. Ce que Loraline avait du mal à comprendre c'est qu'au lieu de chercher de l'iade, la fillette se soit renfermée dans ce mustisme, se soit fermée au monde, enfermée dans sa bulle, seule et triste.

Ce fut d'une voix assez peiné que Loraline prit la parole :

"J'ai bien peur de ne pas pouvoir faire grand chose... Tes soeurs ont été placées chez une famille moldue apparemment, je ne voit pas ce que je pourrai faire."

En même temps Loraline réfléchissait à ce qu'elle pourrait faire pour aider Reika. Mais elle ne voulait pas donner trop d'espoir à la fillette qui avait déjà souffert plus que nécesaire.

"Mais je te promet d'essayer de faire en sorte que tu voie tes petites soeurs. Je pense que cela devrait être possible pendant les vacances mais malheureusement pas avant."

Elle comprenait un peu mieu à présent que l'élève ai pû détesté cette école où on l'avaitenvoyé de force et qu'elle ressentit le besoin de s'enfuir. Naturellement cela n'avait pas servit sa cause...

"En tout cas, tu peux leur écrire ! Et puis tes soeurs et toi vous ne serez jamais vraiment séparées... Tu a l'air de les aimer beaucoup, et ça personne ne pourra te l'enlever. Et personne ne peux t'interdire de leur rendre visite."

La jeune directrice sourit doucement à Reika. Mais il fallait aussi que la fillette songe à son propre avenir. La jeune femme chercha les mots justes qui ne blesseraient pas Rei et dit :

"Mais avant tout il faut que tu penses un peu à toi, à ton avenir. Tes soeurs sont très importantes dnas ta vie je le comprend bien. Mais tu dois aussi penser à ce que tu va devenir..."

Comment expliquer ce que Loraline pouvait bien ressentir à cet instant en regardant Reika, en écoutant la petite raconter ce qu'elle avait sur le coeur, les lourds secrets qui rendait son passé difficile à porter. Comment expliquer cette envie qu'elle avait de prendre Reika dans ses bras, de la voir sourire, de la consoler, cette envie qu'elle avait de voir l'anglaise heureuse enfin... C'était sans doute sa qui l'avait poussé à faire cette école, ce désir d'aider tous ces petits sorciers qui avaient besoin de soutient, de les accompagner pendant un temps, de les aider à batir leur avenir. C'était sa qui rendait Magileige magique, vraiment magique... Cet esprit qui 'navait rien avoir avait la magie des sortilèges et des potions. Non, la magie qui faisait vivre Magileige c'était la magie du coeur, parce que tous les élèves, un jours ou l'autre, s'en sortirai. Plus ou moins bien, avec les souffrances et les joies que cela implique, mais tous s'en sortirai. Même Kalhan un jour, lointain, mais un jour qui viendra quand même.

Loraline eu un sourire amusé. C'était vrai que lorsqu'on attendait des réponses à ses lettres, on était toujours impatient et le temps semblait arrêter. mais c'était sa qui faisait battre le coeur à l'ouverture de l'envelloppe et rendait la lecture encore plus merveilleuse. La jeune directrice observait toujours son élève avec un air confiant. Il fallait que Reika prenne confiance en elle. Aussi la question suivante fit naître un sourire rayonant sur les lèvres de Loraline qui répondit de sa voix douce et posée :

"Et bien, déjà tu peut tout aussi bien faire un métier moldus, en faisant quelques études moldus à ta sortit de Magileige. En métier dans la magie il y a tout un tas de postes divers et variés au ministère de la magie, tu peux être auror, ou bien professeur... Ou tu peux travailler sur les plantes où les créatures magiques car elles n'ont pas toutes été répertoriées. Tu peux fonder ta propre école..."

Un petit sourire en coin étira les lèvre de Loraline à sa dernière phrase. Elle sentait Reika beaucoup mieux qu'à sa toute première entrée à Magileige. Elle ignorait ce, ou celui (^^), qui produisait cet effet, mais sa se sentait que Reika allait s'épanouir au fur et à mesure qu'elle réapprendrait à vivre et à rire de choses simples.

"Mais quoi que tu choisisses, tu y arriveras. Tu peux y arriver, on peut tous y arriver. Il suffit d'un peu de volonté et de quelques amis. Je suis sûre que tu t'en sortiras très bien."

(un peu court mais j'aime bien ce mess)

[Désolée pour le retard ]

Reika avait fini par se taire... Elle avait tout dit. Et aucun regret a l'avoir fait. Meme plutôt du soulagement. Une sorte de calme et d'apaisement. C'était normal, ce n'était pas facile de vivre avec ce passé, mais cela, elle le savait. Ce n'etait pas une nouvelle...
Au fond, ca avait été plus simple que prevu, moins compliqué...

Lentement, la jeune fille releva son visage sur la jeune femme. Elle passa sa main sur ses joues, enlevant les dernières traces causé par les larmes. Elle se serait attendu a vor la jeune femme crier, mais elle ne le fit pas. Au grand soulagement de la jeune fille. La jeune fille apercut le sourire que provoqua sa question. Elle pouvait faire sourire les gens ? Pas que les faire fuir ? Etrangement, le sourire de la jeune femme se propagea sur les lèvres de la jeune Muette. Un sourire encore maladroit, peu rassuré, mais au moins, il était present. C'était deja ue chose importante... Il y avait un an, il ne serait jamais venu, et la jeune fille n'aurait meme pas fait cet effort d'aller voir Loraline.

La jeune fille écouta les paroles de la directrice. Il y avait plus de metiers qu'elle ne l'avait envisagé. Bien que certains restaient bien obscur pour elle. Au mot Auror, la jeune adolescente posa un regard interrogatif sur la jeune femme. C'était quoi ce metier ? C'était vrai qu'il lui manquait quelques petites bases du monde magique.

"C'est quoi un auror ? "

C'était bien vrai que Reika avait changé en trois ans. Mais pour l'instant, ce n'était pas encore une certaine personne qui la faisait changer tant que cela... Enfin si, un peu, mais ce n'était pas Jeremy, seulement Kimy, avec ses paroles.
Loraline reprit la parole, en parlant d'amis. Le visage qu'avait eu la jeune fille se ferma, et s'attrista un peu. Elle ne pouvait pas dire qu'elle était bien partie avec les autres. Ils avaient essayer de l'approcher, elle les avait fui et fait fuir... Elle savait qu'elle devait essayer de reparer ses erreurs, mais elle n'y arrivait pas. Elle avait peur d'aller vers les autres. Mais si elle ne faisait pas ce pas, ce serait dur. La gamine se mordilla la lèvre, songeuse. Elle avait peur, tellement peur d'aller essayer de raparer ses erreurs...

Derrière les fenêtres du bureau chaud et accueillant, la nuit tombait lentement, dans un flamboyant crépuscule. Le ciel s'assombrissait de plus en plus et le soleil carressait le parc de ses derniers rayons rougoyants. Cela faisait presque un heure que Reika et Loraline parlait et la directrice était heureuse d'avoir pût aider un peu la jeune anglaise. Il commençait à faire sombre dnas le bureau. D'un mouvement de baguette magique elle alluma plusieurs chandelier, dont les reflet dansant illuminèrent le visage de Loraline et Reika.

Alors que le visage de Reika lentement s'illuminait d'un sourire timide, le sourire de la jeune femme s'élargit. Dire que Reika était tellement jolie quand elle souriait, il faudrait que sa lui arrive plus souvent. La directrice sentait que la fillette était sur la bonne voie. En y réfléchissant elle l'avait rarement vu sourire, pour tout dire elle l'avait toujours vu renfemée ou en train de pleurer. Mais finalement Reika avait changer. Elle avait grandit aussi. Elle avait évoluer au fil des années passer à Magileige, même si il n'était encore qu'au début de sa scolarité dans l'école. Et puis après tout, on ne peut pas rester malheureuse indéfiniment, il fallait bien que cela change un jour. Et en venant la voir, Reika avait déjà fait un pas vers le changement.

Reika semblait écouter attentivement ce que lui disait Loraline. Elle semgblait s'interresser à tout ces métiers, c'était un bon signe. Elle pourrait faire des projets d'avenir, quand elle serait prête. Loraline sourit doucement à la fillet et répondit :

"Un Auror c'est un sorcier très puissant, très doué aussi. Le rôle d'un Auror est de protéger la communauté des sorciers contre d'autres sorciers malveillants ou bien contre certaines créatures... Il y a une section spécial au ministère de la magie pour les Aurors."

Dans le fond ce métier pourrait correspondre à Reika, il suffisait qu'elle prenne confiance en elle. Ce serait bien si elle pouvait s'interresser à quelque chose et penser un peu à autre chose qu'à ses petites soeurs. Même si il était normal que sont esprit soit préoccupé par elles.

Le visage de la jeune fille se ferma un peu lorsque Loraline parla d'amis. La jeune femme fronçat très légèrement les sourcils. Cependant elle n'était pas vraiment inquiète, Reika se ferait surement des amis, quand elle réussirait à aller vers les autres. Son plus grand problème était sans doute la solitude, mais Loraline était persuadée qu'il pouvait se régler plus ou moins facilement.

Un nouveau sourire naquit sur les lèvres de la jeune femme en même temps qu'un idée germait dans son esprit. Pour Reika prenne confiance en elle, le mieux serait qu'on lui donne des responsablité...

"Dis moi Reika , dit-elle de son immuable voix douce et posée, tu ne voudrais pas être commerçante stagiaire dnas l'une des boutique d'Al-Jeit ?"

Elle adressa un sourire engageant à la jeune fille.

Loraline porta son regard sur les fenêtres pours regarder au dehors, la nuit était presque entièrement tomber maintenant. D'ailleurs elle commençait à avoir un peu faim...